Panneau photovoltaïque rigide vs souple : lequel choisir pour ton véhicule ?
Sur un fourgon ou camping-car, le panneau solaire est souvent la seule source d’énergie.
Entre rigide (verre + cadre alu) et souple (plastique/ETFE sans cadre), le choix dépend de votre toit, de votre usage et de votre priorité (poids, rendement, discrétion, prix).
Quand choisir un panneau solaire rigide ?
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Pour optimiser la production, le rendement est nettement supérieur à celui d’un panneau souple.
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Conçu pour une longévité optimale (20 à 30 ans).
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Idéal lorsque la hauteur et le poids ne constituent pas les principales contraintes.
Pourquoi ça fonctionne bien : le cadre crée une lame d’air → température cellule plus basse, donc moins de pertes.
Recyclabilité : matériaux verre + alu → chaîne de recyclage mieux maîtrisée qu’un sandwich polymère.
Entretien : surface verre → nettoyage simple, moins de micro-rayures, meilleur écoulement de l’eau.
Quand choisir un panneau solaire souple ?
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Discrétion recherchée par rapport au panneau rigide, profil de 2-3mm possible.
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Parfait pour les toits courbes ou relevables.
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Adapté aux contraintes de poids et de hauteur.
Durée de vie évoqués par les fabricants et comparatifs : souple 5–10 ans typiques selon les matériaux et la pose (ETFE > PET). Mieux vaut privilégier une surface ETFE (plus résistante aux UV) plutôt que PET. Et éviter le collage plein : sans ventilation, la température monte, la production chute et le vieillissement s’accélère.
ETFE : meilleure tenue UV et micro-rayures, surface “autonettoyante” légère → durabilité supérieure.
PET : plus économique mais vieillit plus vite (risque de jaunissement).
Recommandation : privilégier souple ETFE pour un usage extérieur durable.
Panneau photovoltaïque rigide vs souple vs hybride vs pliable : le comparatif express
| CRITERE | RIGIDE | SOUPLE | PLIABLE |
|---|---|---|---|
| Production | Élevé – rendement en croissance | Moindre si collé (effondrement du rendement en cas de forte chaleur) | Variable : très bonne à l’arrêt grâce à l’orientation optimale ; nulle en roulant. |
| Durabilité | Élevée (20 – 30 ans) | Le moins durable (5 – 10 ans parfois moins) | Modéré (dépend de l’usage) |
| Poids | Plus lourd | Ultra léger | Modéré (panneau souple + valise) |
| Pose | Fixation sur supports | Collage ou vissage sur support mince ; prévoir un jeu d’air | Aucune : se déploie au sol ou sur pied ; à brancher sur un régulateur si non intégré. |
| Installation toit courbé | Moyen | Excellent | Sans objet (usage déporté). |
| Prix/W | Souvent plus intéressant | Parfois plus cher au watt | Le plus cher (transportable, accessoires inclus). |
| Remplacement | Facile | Plus délicat si collé entièrement | Très facile (échange immédiat, pas de collage ni de perçage). |
Conclusion
Le panneau rigide (verre + cadre alu) reste le meilleur rapport €/W et offre un très bon rendement en été grâce à la ventilation naturelle, avec une longévité élevée.
Le panneau souple (idéal toits courbes et profil discret) fonctionne très bien à condition d’être ventilé mais à une durée de vie beaucoup plus faible. Privilégie une surface ETFE (plus durable que le PET) et évite le collage plein.
Pour un usage à l’arrêt, un pliable/portable permet d’orienter plein soleil quand le véhicule est à l’ombre (mais c’est le plus cher au W).
Pour optimiser encore la production, pourquoi ne pas penser à un système d’orientation automatique comme le tracker Suntrek ? : les trackers peuvent augmenter la production de 270% selon la période et combinent à la fois les avantages des panneaux pliables et des panneaux rigides.
Pourquoi un tracker 2 axes peut faire la différence ?
Les VDL disposent de surfaces de toit limitées et même au-delà de cette contrainte, la météo reste imprévisible – « Comme on dit en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour. »
La meilleure façon d’optimiser la production solaire, c’est de suivre la course du soleil tout au long de la journée pour être certain de capter un maximum d’énergie.
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